Pensée du mercredi 13 septembre 2006

Certaines langues ont deux mots pour nommer la lumière. En …

13/09/2006

Certaines langues ont deux mots pour nommer la lumière. En bulgare, par exemple, il y a « svétlina », qui est la lumière physique, celle que nous voyons, et « vidélina », la lumière spirituelle, la lumière primordiale, celle que Dieu a créée au commencement quand Il a dit : « Que la lumière soit ! » Et seule cette lumière originelle peut nous révéler le secret de la création, parce que c’est par elle que le monde a été créé. Ce n’est qu’au quatrième jour, quand Dieu a créé le soleil, la lune et les étoiles, qu’est apparue « svétlina ». « Svétlina » est la manifestation visible de « vidélina ». Le soleil, qui n’est pas en réalité cette boule de feu que les hommes imaginent, mais une entité vivante douée de conscience, reçoit la lumière subtile « vidélina », qu’il transforme en lumière visible « svétlina », grâce à laquelle il éclaire l’univers. « Vidélina » est une quintessence si puissante que celui qui arriverait à en condenser une parcelle infinitésimale en lui-même obtiendrait tous les pouvoirs.